28/2/10

La Roma de Caravaggio

Algo vertiginoso, aprovechando las horas, los días, los tiempos. Caravaggio y Roma. Un viaje rápido, sólo un par de días. Una de mis ciudades preferidas, por tantas cosas, y uno de mis pintores favoritos, también por tantas cosas. Me gusta pasear esa ciudad, entre tanta gente, a solas, o brevemente acompañado. Me gusta más así, la saboreo mejor. La miro con más tranquilidad. Me gusta mirar las personas, las de carne y hueso, como hacía el pintor. Por eso me fui a la Stazione Termini, y me senté un rato allí, en la inmensidad de su hall, para verlas, esas personas romanas, que andan de un lado a otro, entrando y saliendo de la ciudad por esa boca que engulle todo. Después a la Scuderia del Quirinale, en la Via Maggio, para degustar a uno de los más grandes.
Caravaggio es inmenso. Atrae por muchas cosas, porque se ve que vida y obra están intrínsecamente conectadas; porque vivió como a todos nos gustaría vivir, o como a la mayoría, pero que casi nadie se atreve a hacerlo, y él si lo hizo; porque fue un espíritu libre, absolutamente creativo, y eso es obvio, pero sobre todo porque no se sometió a las leyes de su tiempo; porque era una persona, un genio siempre en conflicto y siempre desesperado; por su descarado e irreverente realismo, inesperado, audaz, contra la época. Usó siempre modelos reales, personas reales que buscaba en la sórdida Roma, en la baja, en la de verdad. Esa ya es una gran novedad, como lo fue el apartarse de la luz universal para entrar en la luz cotidiana y dramática. Y ello sólo era posible si se había visto, si se había vivido. Por otra parte, Caravaggio, aunque pinta esa realidad que está en las profundidades de la ciudad, con su luz real, tal y como es, parece que hubiesen sido vistos en un espejo, como suspendido dentro de él, como una verdad excesiva, como muerto, y eso se nota en sus pieles cenicientas. Hay cierta distancia entre esos personajes y nosotros.
Me gustó, especialmente, quizá por tan vista, pero sobre todo por el tema -uno de mis preferidos en la pintura universal-, su Judith y Olofernes, con una Judith que tomó como modelo, sin duda, a una prostituta. Una mujer seductora y erótica, pero también piadosa y destructora. Un cuadro que representa el momento más dramático y cruel, cuando secciona.
Me gustan sus puttos, el dormido, el vencedor. Las composiciones geométricas, de la Anunciación, de la Cena de Emaús, sus San Juan Bautista, su bodegón.
Me encanta Caravaggio. Y me gustó la sencillez de la exposición, como la han montado. Pocos y escogidos cuadros, y los autentificados. Casi minimalista. Perfecta.
Después más Roma. Cenar en una pequeña trattoría cerca del Foro Palatino. Buenos recuerdos. Y para terminar un espresso (tan sublime), cerca de la escalinata de la Plaza de España. Y allí, turistas, miles de turistas. Son las paradas de Roma, donde todos se detienen. Donde la gente se siente como en las películas, y se fotografía para inmortalizar el hecho. Yo estuve allí, en la escalinata, dicen mostrando la foto. Fotografías de un momento romano, de un emblema, otro de tantos. Y muchos romanos, a la caza de algo, tan aparentes y tan huecos; esa forma de ser tan romana, tan italiana. Mil imágenes. Mil personas. Mil miradas. Y entre ellas la mía, en unas pocas horas. Roma siempre será Roma. Muy especial.

4 comentarios:

Anónimo dijo...

L'Afrique romaine fait souvent l'objet d'une étude d'ensemble par les historiens et les archéologues, malgré de très fortes disparités régionales et de grandes ruptures chronologiques dans les huit siècles de son histoire. Les deux grandes problématiques historiques concernant ces provinces sont actuellement la question de leur romanisation et celle de leur christianisation. L'« Afrique romaine » désigne ainsi soit les terres d'Afrique dominées par Rome, soit la part romanisée de l'Afrique.

L'Afrique romaine s'étend d'est en ouest, de la Petite Syrte aux côtes atlantiques de l'actuel Maroc. Les provinces de Cyrénaïque et d'Égypte ne sont pas incluses dans l'ensemble régional, car ces deux provinces reçoivent un traitement à part dans les sources antiques. Géographiquement, des déserts les séparent du reste de l'Afrique du nord, tandis que Tripolitaine et Leptis Magna sont dans la continuité territoriale de l’Afrique du Nord. Culturellement, elles sont dans l'aire hellénistique, clairement distinguée de la zone punique puis romaine. Enfin, administrativement, l'Égypte a toujours été un cas à part dans l'Empire romain, et la Cyrénaïque a été plusieurs fois rattachée à la Crète, terre habitée la plus proche
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se qu'il y a de bien sur vos différents blogs Diego Est que tout se tient
c'est formidable !
nous nous baladons ainsi a travers le temps en ,en conssaissance et commencemant et l'aboutissement mais avec un air de s'y sentir bien
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ps je savais bien que je vous avez vue quelque part Diego se fût sur un site d'ou je suis parti très vite ..
Enfin bref donc pour en être certaine j'y suis retourné pour m'assurer que s'était bien là
Et bien oui El Arte hahahaha
j'ai pris votre lien adresse mais ou vous avez fait comme moi et donnez une fausse adresse mail , ou point d'interrogation

Tres bonne journée Il fait beau et les oiseaux chantent
et peut être que les séductrices mettront leurs pigeonniers aux balcons (expression française )hahaha
Affectionnement
Elisabeth

Anónimo dijo...

Salut Elisabeth.
Très bonne leçon d'histoire, mais ne devrait pas être sur ce blog, mais de l'autre?, mais tant pis.
"Alors, tu étais dans le réseau de l'art et je suis sorti vite? Plusieurs fois, nous sommes en de nombreux endroits, et nous ne savons pas quoi faire. Ce qui compte est ce que vous faites et sentir, et votre blog est très particulière, si profond, chaleureux et accueillant. J'adore marcher par elle, mais elle me coûte un effort terrible pour traduire. Mais vaut la peine.
J´a ne donné pas une fausse adresse, est la mienne, mais les blogs, et ne regarde pas beaucoup, mais de temps en temps. Quoi qu'il en soit je vais répondre là-bas plus longtemps.
J'ai aimé cette expression française, mais je ne suis arrivé à bien comprendre.
Affectueusement.
Diego

Anónimo dijo...

bonsoir Diego
non non je ne me trompais pas de blog et je m'explique sur l'autre (Rescatando el tiempo) je peux presque deviner quel va être le prochain post blog , alors je te laisse le soin de complementariser cette fabuleuse épopée que fût l'histoire, pour le site Art non je n y suis plus j'ai juste été regarder si s'était bien là ou j'avais déjà pue te lire . et comme en profil il y a une adresse mail je l'ai prise voilà l'explication
mais je ne t'avais pas écrit sur el art
Pour l'expression française ,
dans ce post blog tu parles de (Judith y Olofernes) grande seductrice que Goya a particulièrement affectionné enfin le tableau
Alors en parlant de sedutrices et de beau temps je voulais dire (lorsqu'il fait beau elles ont toujours de superbe décoltés
houlala nous avons de ses expressions en france hahahaha
pardon pour mon blog et le fait qu'il soit difficile a traduire en france nous appelons cela un language Argotique
je ferais un effort pour mettre le mot litterair entre parenthése a coté
Très bonne nuit
ps je vais réessayer pour l'adresse
Affectueusement.
Elisabeth

Anónimo dijo...

Peu importe Elisabeth. Les choses sont dans la langue et l'ignorance, dans mon cas, le français ou ne dominerait pas assez.
Art, histoire, tout cela forme un ensemble. C'est la vie.
Il m'est difficile de m'exprimer dans votre langue, et d'exprimer ce que je veux dire la correction, mais j'essaie.
Et sur votre "argotipo" ... plus compliqué. Trop d'expressions particulières. Mais essayer de traduire correctement.
Affectueusement.
Diego